Cellule de Communication

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Le mot du Recteur

Et la mémoire collective ?

Une fois n’est pas coutume, me diriez-vous ! Je commencerais par évoquer deux évènements qui ont marqué la période écoulée, vécus par notre université, et qui sont loin d’être triviaux, je dirai même qu’ils sont dominants car ils ont trait à notre mémoire collective. Le premier de ces deux évènements est la disparition inattendue de notre collègue professeur, Larbi Refoufi qui, à l’unanimité du collectif, est un enseignant modèle portant avec enthousiasme les constantes de ce métier. Il l’a exercé sans cupidité ni convoitise, mais avec dévouement que beaucoup d’entre nous gagnerait à imiter. Il a toujours été à l’avant-garde de la promotion des valeurs qui fondent le socle d’une institution universitaire.


Le deuxième évènement, tout aussi douloureux que le premier, est la disparition d’Assia Djebar, romancière talentueuse, reconnue universellement et bardée de qualificatifs appréciatifs. Mon propos n’est pas d’évoquer son parcours littéraire mais simplement de rappeler que durant 1956, par solidarité avec les étudiants grévistes algériens, a refusé de passer ses examens à l’université. C’est grand, c’est appréciable. Si je l’évoque c’est aussi pour rappeler que l’université de Boumerdès a eu le privilège d’organiser du vivant d’Assia Djebar, au mois de mai 2014, le dernier colloque national sur l’histoire et la mémoire entièrement consacré à cette formidable romancière algérienne.


Je terminerai par l’évocation d’une date importante que nous célébrons le 24 de chaque février. Il s’agit de la nationalisation des hydrocarbures en 1971. La contribution de l’université de Boumerdès a fait en partie que fusse permis cette nationalisation. En effet, les cadres étrangers défaillants ont été illicto presto remplacés grâce aux ingénieurs et techniciens en hydrocarbures formés à l’ex-INH, actuellement la faculté des hydrocarbures et de la chimie. Le défunt président de la république, Houari Boumédiene, en a fait une fierté qu’il n’oubliait pas de rappeler dans tous ses discours.


Professeur Ouiza CHERIFI

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